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January 24, 2025
When Urban Art Meets Commercial Development
Des œuvres qui prennent place dans le paysage urbain, que ce soit sur des édifices ou sur les palissades de chantier de construction ? Vous en verrez de plus en plus sur le territoire de la Société de développement commercial (SDC) District Central.
« Généralement, un chantier de construction est perçu comme une nuisance pour le voisinage avec le bruit, la poussière, la machinerie et les barricades souvent moches esthétiquement avec des logos d’entreprises ou de l’affichage sauvage », indique Marc-André Carignan, responsable de projets – Aménagement signature au District Central.
Pourquoi ne pas transformer cette nuisance visuelle en un projet d’embellissement artistique pour le quartier ? C’est ce qu’a fait le Groupe SBI. Sur la palissade le long de la rue Meilleur, installée pour sécuriser le site de construction du projet d’appartements ANIMA, une œuvre d’art s’étend sur 120 pieds.
« Le secteur Chabanel est un centre dynamique d’innovation et de créativité qui attire des centaines d’artistes à la recherche d’un studio et de nombreux jeunes qui souhaitent lancer leur entreprise, indique Daniel Schouela du Groupe SBI. Pour affirmer notre engagement envers le dynamisme expressif du quartier, nous avons demandé à Marlon Kroll, un jeune artiste qui a son studio à quelques pas de notre site, de se servir de la palissade comme canevas. »
L'oeuvre d'art Infinities, réalisée par Marlon Kroll, et située au 9450 rue Meilleur
L’œuvre d’art public baptisée Infinities a un léger relief et est composée de cercles colorés qui se superposent et s’entrecroisent. « Elle prend différentes formes selon le point de vue des piétons et des automobilistes, explique Marc-André Carignan. Le mouvement renouvelle ainsi l’expérience du passant. »
Pour le Groupe SBI, c’est une façon d’offrir un environnement chaleureux et hospitalier aux personnes qui viendront s’installer dans les appartements fraîchement construits de ce quartier émergent.
« Nous voulons animer l’expérience des personnes qui rentreront à pied chez elles dès l’ouverture de la première phase du projet prévue pour le printemps 2025 en attendant que toute la construction soit terminée », explique Daniel Schouela.
Si normalement, ce type d’œuvre est temporaire, le Groupe SBI souhaite en assurer la pérennité en déplaçant l’œuvre d’art dans le woonerf – le petit tronçon de rue conviviale – qui traversera la cour intérieure des différents bâtiments du projet.
Des œuvres comme levier de revitalisation
Avec les promoteurs immobiliers, la SDC District Central investit dans ce type de projet grâce à la subvention d’un million de dollars obtenue du Fonds signature métropole mis en place par le gouvernement du Québec pour stimuler l’activité économique, culturelle et sociale de la région métropolitaine. Elle permet de réaliser des interventions paysagères pour renforcer la résilience du territoire via la biodiversité, des interventions urbaines pour embellir et dynamiser l’espace grâce à du mobilier et de l’art public ainsi que des interventions signalétiques pour informer, orienter et commémorer l’histoire du quartier.
Ainsi, les projets artistiques représentent une façon de soutenir les artistes du secteur tout en utilisant l’art urbain comme levier pour revitaliser le quartier.
« Les œuvres viennent embellir le cadre bâti et la beauté attire les citoyens, les visiteurs, les consommateurs et les entreprises qui désirent un milieu de vie convivial pour leur personnel, affirme Marc-André Carignan. L’art permet de surprendre, de créer un peu de magie dans le quotidien des gens. »
Infinities n’est pas une exception dans le territoire du District Central. On peut aussi voir la murale réalisée par Fluke, un autre artiste du quartier, sur le bâtiment qui appartient aux Immeubles HS situé au 9775 rue Meilleur, entre les rues Sauvé Ouest et Port-Royal Ouest. Elle représente l’impact sur la communauté de l’héritage industriel et manufacturier du secteur.
Murale réalisée par Fluke au 9775 rue Meilleur
Photo: Fluke
« La murale attire l’attention et met en valeur le bâtiment, ce qui le rend aussi plus attrayant pour les locataires et les personnes qui le visitent, affirme Zeina Haddad, directrice des Immeubles HS. Elle crée un cadre de vie inspirant et développe un sentiment d’appartenance au bâtiment. »
En plus d’être intéressante pour les locataires actuels et futurs, elle évalue que l’œuvre est un actif pour le quartier. « Elle renforce l’identité locale, précise-t-elle, et elle célèbre la culture et l’histoire du secteur Chabanel. »
La SDC District Central espère que les autres promoteurs seront inspirés par l’arrivée des premières œuvres et qu’ils voudront se joindre à l’initiative.
« Nous aimerions avoir une concentration de gestes artistiques et développer des parcours sous forme de balados ou de visites guidées, ajoute Marc-André Carignan. Un intérêt grandissant verra le jour envers le territoire, ce qui attirera des investissements structurants pour la résilience du quartier. »
Article écrit par Martine Letarte
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